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Dicton: "L'efficacité ne s'apprécie guère par l'art martial en lui-même, mais par la qualité même du pratiquant. Tous les arts ont une finalité d'efficacité, c'est le pratiquant qui est, à la base, inefficace..."

 

Cinq bonnes raisons pour pratiquer un art martial

 

Pourquoi pratiquer ?

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Cinq bonnes raisons pour pratiquer un art martial :
 

Psychologues, médecins, parents et éducateurs sportifs s'accordent à affirmer que la pratique des arts martiaux et des sports de combat contribue à l'équilibre de tous, hommes, femmes enfants, de tout âge et de toute catégorie socioprofessionnelle.

L'acquisition de la confiance en soi, la connaissance de son corps, la maîtrise de ses actes facilitent la gestion des potentiels d'énergie et d'agressivité enfouis en nous. Un même espace, une même gamme technique, sont autant de repères sécurisants et égalisateur dans une société inégalitaire, agressive, violente et en mal de repères. La pratique des arts martiaux est une excellente école de vie pour tous ceux qui sont en quête de bien-être et de dépense physique.

Madame Varrot et Monsieur Roland, psychologues au Centre Médical psychologique des Ulis, spécialisés dans les comportements des enfants et des adolescents nous donnent ici cinq bonnes raisons pour faire pratiquer un art martial à son enfant. 

1. Le passage de l'imaginaire au réel. "Ils prennent conscience qu'ils ne sont pas invincibles".

Au quotidien, les enfants de quatre à six ans s'identifient aux héros des dessins animés ou des livres. Par la découverte d'une activité d'affrontement, ils apprennent à franchir le pas entre le réel et l'imaginaire. Ils prennent conscience qu'ils ne peuvent plus s'identifier à ce héros tout puissant qui peut battre tout le monde. Si Superman ou Ninja Kid sont invincibles et immortels à la télé ou dans les livres, les plus jeunes réalisent alors que ces personnages n'existent pas dans la réalité. La chute indolore du troisième étage est finalement impossible quand on sent l'impact d'une chute de sa propre hauteur. Il ne faudra pas alors interpréter l'arrêt de la pratique de l'art martial comme un échec pour les petits mais seulement comme une mise à terme de l'activité qui a détruit leurs fantasmes. Certains adolescents réalisent avec la pratique des arts martiaux les limites du combat. Ils prennent conscience en combattant contre des partenaires plus expérimentés qu'eux qu'ils ne sont pas invincibles et à l'abri de défaites. Ils s'aperçoivent que dans la rue, ils pourraient aussi trouver un adversaire plus fort qu'eux. 

2. La transmission de rituels au fil des générations

"L'attachement aux racines et aux rituels" Dans les arts martiaux, l'attachement à des racines et à des rituels attire beaucoup les jeunes et les adultes car de nos jours, nous assistons à une quête d'identité, de racines et de références. Caque art martial reconnaît son maître fondateur et impose dans son enseignement le respect et la transmission des rituels. L'histoire est inculquée au même titre que la technique. Les apprentissages des katas sont chargés d'histoire. Les jeunes sont fiers des responsabilités que l'entraîneur peut leur confier par rapport à des plus jeunes. 

3. Un cadre avec des règles. "Des rites qui créent des repères de temps et de valeurs"

 La pratique des arts martiaux fixe des points de repère et des limites. Le lieu et l'heure de pratique, la hiérarchie des grades, les devoirs de saluer son professeur et ses partenaires, l'obligation d'effectuer un cours du début à la fin son autant de règles codifiées qui cadrent l'activité. Il est important d'apprendre à marquer le respect, à dire bonjour et au revoir par le salut, à marquer le début et la fin d'un cours. Les gens partent en vacances sans marquer la fin de la saison. Les jeunes quittent le collège ou le lycée sans égard particulier pour leurs professeurs ou camarades. Avant, il s'organisait des remises de prix ou de diplômes d'examen scolaire ou étudiante. Dans les clubs d'arts martiaux, la remise de grade respecte des rituels et ponctue les progrès effectués. Ces notions sont d'autant plus stabilisantes et équilibrantes pour certains jeunes à problèmes qui vivent mal ces contraintes chez eux parce qu'elles sont trop strictement ou trop peu clairement imposées, alors que dans la pratique des arts martiaux, ils ont choisi ce cadre et les règles qui les régissent. 

4. Paroles d'adulte.

"Le professeur est un modèle" Les enseignants d'arts martiaux sont des éducateurs sportifs compétents qui ont un message à transmettre; La parole d'un adulte qui sait ce qu'il veut sécurise les personnes qui vivent en permanence avec des proches socialement et affectivement en difficulté qui ne savent pas ce qu'ils veulent. Le professeur est un modèle, un référent avec lequel les pratiquants entretiennent une relation continue, régulière qui engendre une confiance stabilisante. Parfois, l'entraîneur joue le rôle d'une tierce personne adulte sur un terrain neutre par rapport au milieu familial. 

5. Une agressivité dans les règles.

" Ne pas confondre violence et agressivité" Les sports de combat sont faits pour exprimer l'agressivité dans un cadre donné sans aller jusqu'au bout de l'acte. Il ne faut pas confondre la violence et l'agressivité. La violence est une expression de l'énergie humaine que l'on transcode socialement. La délinquance touche les jeunes de plus en plus tôt. On ne peut pas affirmer que la pratique des arts martiaux est un remède miracle à cette expression et interprétation de l'agressivité. Néanmoins la pratique des arts martiaux crée l'opportunité de rencontrer une personne qui influe sur les comportements et aussi développe une confiance en soi qui permet de mieux gérer les agressions extérieures.

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