Dicton: "L'efficacité ne s'apprécie guère par l'art martial en lui-même, mais par la qualité même du pratiquant. Tous les arts ont une finalité d'efficacité, c'est le pratiquant qui est, à la base, inefficace..."

Un style qui est fortement inspiré de la Chine  :
 

Historique

Le Ryuei-Ryu fut fondé et introduit à Okinawa vers 1875 par Norisato Nakaima (1850-1927 ou 1819-1879 ?). Né à Kume (Naha, Okinawa) de parents aisés, Norisato se rendit en Chine à l'âge de 19 ans pour approfondir sa connaissance des arts martiaux. Il rencontra à Fuzhou (province du Fukien) un expert en Minghe Quan ou "Boxe de la grue qui crie" nommé Ru Ru Ko ou Ryu Ryuko, avec qui il étudia pendant plusieurs années. Ryu Ryuko, que certains identifient à Xie Chongxian (1852-1930), fut également l'instructeur de Kanryo Higashionna, le fondateur du Goju-ryu.

Norisato Nakaima rentra au pays à 26 ans, non sans avoir auparavant voyagé dans les régions du Fujian, de Guangdong et de Beijing afin de parfaire son art. Ce dernier est resté longtemps secret. Norisato le transmit à son fils Kenchu, qui l'enseigna au sien, Kenko. C'est Kenko Nakaima qui fonda officiellement le Ryuei Ryu Karate ainsi que la Kobudo Preservation Society, et qui ouvrit en 1971 l'enseignement de cet art martial au grand public.



Technique

Le Ryuei-Ryu se caractérise par une respiration sonore et des techniques de mains collantes typiques du sud de la Chine. Il n'y a pas d'attaque unique, tout est basé sur une combinaison de mouvements. On bloque et on contre-attaque dans le même temps.

On enseigne les katas suivants : Niseishi ("24"), Sanseiru ("36"), Seiunchin ("pousser et combattre"), Seisan ("13"), Paiku ("tigre blanc"), Heiku ("tigre noir"), Pachu, Anan, Ohan, Paiho ("grue blanche"), Ananni ou Sanchin ("3 batailles").

L'apprentissage des armes du Kobudo fait partie intégrante de l'enseignement : Bo, Sai, Tonfa, Kama, Tinbe.
      
 

 

 

 

 

 

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